APPROCHE VISANT L'INTÉGRATION DES RÉFLEXES
Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques que l’on observe chez le nouveau-né et qui sont déclenchés par des stimuli internes/externes spécifiques. Leur présence est le signe du bon développement du système nerveux et du tonus musculaire du bébé. Certains apparaissent pendant la vie fœtale, d'autres pendant l’accouchement, et quelques uns dans les semaines qui suivent. Après leur apparition, chacun de ces réflexes a une phase d’activation plus ou moins longue, puis d’inhibition. Ce programme est commun chez l'être humain. C'est grâce aux mouvements réflexes de son corps et aux multiples stimuli sensoriels expérimentés à travers le mouvement, que les fibres nerveuses vont pouvoir se développer et former un réseau de communication entre toutes les parties de son système nerveux. La phase d’intégration se déroule pour la majeure partie des réflexes avant l’âge de 1 an mais elle peut se prolonger jusqu'à 3 ans environ. L’intégration incomplète ou partielle des réflexes peut être une cause de plusieurs difficultés de développement ou de fonctionnement chez l'enfant. Les mouvements rythmiques, développés par le psychiatre dr Harald Bloomberg sur une vingtaine d’années de recherches proposent un entrainement qui est basé sur le mouvement naturel des bébés. Ces mouvements aident les enfants et les adultes à compléter les étapes inachevées de chacun des réflexes primitifs.
POURQUOI UTILISER L'APPROCHE VISANT L'INTÉGRATION DES RÉFLEXES POUR SON ENFANT?
Cette approche offre un potentiel d'amélioration pour divers types de problématiques neurologiques tels que:
- Manque de coordination ou difficultés praxiques (dyspraxie)
- Retard de développement
- Trouble dans le spectre de l'autisme (TSA)
- Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
- Troubles du langage ou dysphasie
- Difficultés d'apprentissage et de lecture
- Problèmes de comportement
- Difficultés auditives ou visuelles
- Hypo/ hypersensibilité
- Manque de confiance en soi, timidité extrême